Comment faciliter la diffusion scientifique ?

Publié le : 08 juillet 20214 mins de lecture
L’ère dans laquelle nous vivons est caractérisée par un développement scientifique et technologique impressionnant, qui a entraîné des changements très profonds et rapides dans notre société.

Malgré cela, des croyances non scientifiques telles que la méfiance envers les vaccins et la croyance que la Terre est plate ont connu un véritable essor ces dernières années. Comment est-ce possible?

La réponse est simple : la diffusion scientifique mise en œuvre aujourd’hui n’est pas suffisante et doit nécessairement être améliorée.

Qu’est-ce que la vulgarisation scientifique réellement et quelle est sa fonction ?

La vulgarisation scientifique consiste à être capable de communiquer des concepts et notions scientifiques à un public qui n’a pas une formation académique élevée.

L’objectif est d’extraire des informations scientifiques des environnements dans lesquels seuls les initiés opèrent, modifiant ainsi la perception et d’une certaine manière la mentalité de l’opinion publique, supprimant les superstitions, les croyances fausses ou simplement incorrectes.

On peut dire que la diffusion scientifique est une sorte de pont entre le monde scientifique ou académique et le monde réel et qu’elle a pour mission de « transporter » des informations correctes d’une petite minorité à une grande majorité de personnes.

Comment se fait la diffusion scientifique ?

Bien entendu ce processus n’est possible que par un processus de simplification des notions et ne peut être réalisé qu’avec un langage simple, direct et doté d’une grande puissance communicative.

La diffusion scientifique, en effet, utilise très souvent toutes les astuces et toutes les techniques de communication possibles : vidéos, graphiques, images et textes captivants sont les meilleures armes de tout bon communicateur.

Naturellement, les canaux sociaux, qui touchent désormais la grande majorité de la population mondiale, sont devenus le nouveau et très important moyen de diffusion scientifique. A travers les réseaux sociaux, et non plus uniquement à travers la télévision, les nouveaux diffuseurs peuvent s’adresser directement à un public intéressé par certaines problématiques avec la possibilité d’ élargir de plus en plus leur audience grâce au bouche à oreille et à la très grande disponibilité et reproductibilité du contenus téléchargés en ligne.

C’est justement par le bouche à oreille, en effet, que se sont créés de véritables phénomènes de diffusion scientifique comme Barbascura X (youtubeur qui traite la biologie et les sciences naturelles avec ironie) ou comme Alessandro Barbero (professeur d’histoire médiévale à l’Université de Turin, célèbre pour ses conférences très populaires, longues et passionnantes sur les sujets les plus disparates de l’histoire du monde).

La viralité des contenus produits par les communicateurs scientifiques qui utilisent le web comme principal moyen de communication augmente de façon exponentielle leur capacité de diffusion. Le résultat? Des millions de vues, des milliers de commentaires, la naissance de nouveaux « passionnés de culture » potentiellement partout dans le monde.

C’est alors qu’intervient une question extrêmement importante pour la diffusion scientifique : comment toucher une audience internationale ? Simplement par une bonne traduction des textes et des dialogues.

Ce type de travail fait effectivement partie des traductions scientifiques et doit être réalisé avec la plus grande rigueur possible précisément pour maintenir l’exactitude technique et l’efficacité communicative du texte original dans la langue cible.

La science en anglais , par exemple, peut atteindre un large public d’auditeurs, mais aussi la traduction dans des langues moins largement utilisées contribue de manière significative à la circulation des supports d’information.

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